Vous aimez les aventures et le moyen-âge ? Des personnages haut en couleur ? De dagues et d’épées vous plaira ! Vivez les péripéties palpitantes d’Amaury, Khadija et Samira, dans un royaume où règne le chaos.

Action, rebondissement, drame et crime saupoudré de romance ! Evadez-vous grâce à ce roman, immergez-vous dans un monde imaginaire et pourtant réaliste, où l’amour et l’amitié sont essentiels pour survivre.

Vibrez depuis chez vous au son des armes qui s’entrechoquent, et répondez à l’appel de l’aventure !

De dagues et d'épées

Roman d'aventures

De dagues et d'épées

Dans le royaume d'Arnaut II la paix et la justice règnent, mais l'histoire réserve souvent des surprises et le pays tombe dans un chaos jusque là inconnu. A son retour de mission secrète, Amaury et les deux redoutables beautés orientales qui l'accompagnent découvrent un pays désolé où la sauvagerie tente de reprendre ses droits et de lourds complots assombrissent le royaume. Mais c'est sans compter sur le courage et la détermination d'Enguerrand et Valentin, ses mystérieux compagnons d'armes, les Dagues du roi, qui vont le rejoindre lui et ses deux demoiselles. Ensemble, ils vont œuvrer pour le retour de la sécurité et de la vérité sur les terres de Gallia. Dans un monde imaginaire et un Moyen-Âge rêvé, Nicolas Pellolio nous offre un récit d'aventures digne des grands romans de cape et d'épée, sans un instant de répit qui nous emporte loin du quotidien. Vivez les aventures d’Amaury, Khadija et Samira, à la recherche de leur destinée !

Broché De Dagues et d'épées, de Nicolas Pellolio.
Broché De Dagues et d'épées, de Nicolas Pellolio.
Ebook De Dagues et d'épées, de Nicolas Pellolio.
Ebook De Dagues et d'épées, de Nicolas Pellolio.

ISBN : 979-8876163028

Nombre de pages : 482 pages

Date de sortie : 25 janvier 2024

Disponible dans les abonnements Kindle et Kobo+

Lire un extrait - Chapitre 1

Le chariot avançait cahin-caha sur le grossier chemin de terre, tiré par une jument qui semblait épuisée. Tenant les rênes, un jeune homme, la tête levée et chantant à tue-tête. Le calme serein de la forêt en fut soudainement perturbé. Dans les bois, les lapins, renards et autres oiseaux fuyaient à son approche, autant effrayés par les sabots de la jument que par le bruit des roues du chariot sur les cailloux, sans compter les cris plus ou moins dissonants de l’homme qui conduisait l’attelage. Celui-ci devait avoir moins de vingt ans, il était grand, mince et sa chevelure noire ébouriffée encadrait un visage fin et gracieux. Il portait des habits d’humble bourgeois, verts et rouges, protégés par un pourpoint de cuir ainsi qu’une cape brune. Ses pieds, glissés dans des bottes en cuir usé, reposaient nonchalamment sur le rebord du chariot.

— À Rouen, il y a diguedam tralala, à Rahouen, il y a cent quatre-vingts pucelles, tralala !

La journée touchait à sa fin et la luminosité baissait dangereusement dans ce bois aux grands hêtres. Ces majestueux feuillus constituaient un couvert idéal pour le promeneur désireux de s’abriter des rayons de l’astre jaune et chaud, car en cette fin du mois de juin, le soleil frappait inconsidérément le sud du royaume de Gallia et menaçait de dessécher champs et paysans.

— Et elles dansetèrent tôt ! Dessus un pont de verre !

Assoiffé, la bouche pâteuse, le cavalier s’interrompit pour porter sa gourde à sa bouche. Au moment même où il avalait goulûment la première gorgée, une flèche se planta dans le chariot, faisant cabrer son cheval. De surprise, il lâcha la gourde et son contenu se répandit sur la terre craquelée. L’homme tira sur les rênes pour maîtriser sa monture, qui s’arrêta docilement. Il n’eut pas le temps de réaliser ce qu’il se passait que trois brigands sortirent des fourrés en criant et en le menaçant de leurs armes.

— Halte-là, mon bon bourgeois ou on te coupe les bourses ! dit l’homme qui se tenait devant le cheval.

Le jeune bourgeois regarda d’un air inquiet les trois bandits, car ils semblaient assez organisés. Deux d’entre deux s’étaient positionnés de part et d’autre du cheval, tandis que le troisième tenait le mors de la main droite et une dague de sa senestre. L’homme sur le flanc gauche brandissait une arbalète, tandis que l’autre tenait un gourdin dont la pointe était hérissée de clous. Les trois étaient pauvrement vêtus et leur barbe hirsute leur donnait un air sauvage.

— Mes bourses ? Que voulez-vous dire ? balbutia le jeune homme.

— Devine, imbécile !

Les trois bandits s’esclaffèrent, puis l’un d’eux se hissa sur la pointe des pieds et écarta la cape d’un geste rageur.

— Il a une épée !

Le bandit qui se tenait devant ricana, découvrant une bouche édentée.

— Un cheval, une épée, des habits neufs et certainement une bourse. Moi, je dis que c’est une bonne journée.

— Il y a une malle à l’arrière ! s’exclama celui armé du gourdin. Toi, descends de ton chariot !

Le visage soucieux, le jeune homme s’exécuta, tout en scrutant les bois, l’air préoccupé.

— Qu’est-ce que tu regardes ?

— Si tu cherches de l’aide, tu peux attendre longtemps, ricana celui à l’arbalète.

— Ne t’en fais pas, dit l’édenté. Il n’y a personne qui viendra nous déranger.

— Déshabille-toi !

En soupirant, le cavalier ôta sa cape, puis son pourpoint de cuir, ses bottes, sa tunique, son pantalon pour finalement se tenir droit, l’air ennuyé, en simple chemise, ses longues jambes blanches dépassant du pan de tissu.

— Il est docile, notre bon bourgeois, ricana l’édenté en soupesant la bourse de cuir rebondie.

C’est à ce moment qu’une flèche se planta dans sa gorge. Sous les yeux horrifiés de ses camarades, il émit un ignoble gargouillement, les yeux révulsés, tentant d’ôter la pointe de métal qui dépassait de son cou. Avant que l’homme à l’arbalète ne puisse se tourner vers les bois, une main tenant un Koummiya apparut devant son visage et lui trancha la gorge d’un geste vif. Le troisième bandit, encore sous le choc, se plia en deux quand le poing du jeune homme en chemise s’enfonça dans son ventre. Il expira tout l’air contenu dans ses poumons avant de recevoir un formidable coup de genou sur le menton. Il tomba en arrière, la mâchoire cassée et les dents brisées. Le jeune homme secoua la tête et se retourna d’un air vexé.

— Dites-moi, mes chéries, pourquoi avez-vous attendu si longtemps pour intervenir ? Pour m’humilier ?

Deux femmes apparurent soudainement à ses côtés. Elles étaient de petite taille, possédaient une belle peau brun caramel et leurs longs cheveux noirs frisés encadraient deux beaux visages aux traits fins et aux grands yeux noirs.

— Par pur plaisir de te voir presque nu, ô mon adoré, dit humblement la première, en essuyant sa lame sur les habits du bandit.

— Khadija, tu es une sacrée menteuse, dit l’homme en secouant la tête.

— Elle dit la vérité, mon bel Amaury, dit la seconde en se collant contre lui. Cela fait plus de douze heures que nous sommes sur la route et malgré la fatigue que tu dois ressentir, tu dois nous satisfaire ce soir.

Amaury poussa un soupir en levant les yeux au ciel.

— J’ose espérer que tu plaisantes, ma douce, mais fougueuse Samira ? Je suis si fourbu que je ne pourrais imaginer faire un seul pas supplémentaire, alors pour le reste…

— Que devons-nous dire, ô mon amour, nous qui cheminons dans les fourrés toute la journée ? demanda Samira en accrochant son arc court derrière son dos.

— Ah oui, mais cette fois-ci encore, j’avais raison ! Je savais que nous nous ferions prendre en embuscade.

— Ma chère sœur, il est écrit que nous devrons travailler encore ce soir, dit Khadija en glissant une main entre les jambes d’Amaury.

— Très bien, je m’incline, soupira Amaury. Montons la tente, mais par pitié, à quelques dizaines de mètres d’ici ! L’odeur que dégagent ces pouilleux m’insupporte.